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Modéré par: AMiTispy, bruja, psykochamane

Fin 

En Aveyron sur le Larzac : au coeur de milliers de teufeurs réunis sous un ciel étoilé.

psykochamane Envoyé: 06.09.2013, 13:03

psykochamane

enregistré depuis: juil.. 2004
Messages: 632

Status: hors ligne
dernière visite: 06.09.13
21 heures, samedi soir. Dans Millau, la rumeur enfle. Paraît-il que la teuf organisée dans les bois sur le Larzac, à proximité du Rajol del Gorp, prendrait une ampleur considérable. On parle déjà de 2 000 personnes sur place, ce qui n’est pas rien au milieu de nulle part.

<span style="text-decoration:underline;">Des camions comme sortis de Mad Max</span>

Attiré par la curiosité, on embarque dans une voiture, direction le plateau de tous les possibles. Il est 23 h et un monde fou, alerté par les réseaux sociaux, converge avec enthousiasme sur la 2x2 voies. On prend la roue de quelques camions aménagés qu’on croirait sortis de Mad Max, et on rejoint l’entrée du site où se sont postés gendarmes et pompiers.

L’ordre n’est pas de bloquer les teufeurs, trop nombreux, mais de filtrer, histoire que l’anarchie ne devienne pas le mot d’ordre. Les militaires vérifient que notre voiture, qu’on laissera par la suite sur le bas-côté, est bien assurée et nous engageons la conversation avec le commandant Labbé qui supervise le dispositif, un peu léger si on le compare à la foule.

<span style="text-decoration:underline;">Des teufeurs d'Italie et d'Espagne</span>

Quelques minutes plus tard, on s’engage sur un chemin de terre truffé de nids de poule qui conduit au fameux site des arbres de la liberté. Le voyage se fait à pied, dans la poussière, en observant le défilé des plaques d’immatriculations. Ça vient de partout, de la région parisienne, de la Drôme, de Marseille, Lyon, Narbonne, de l’Hérault, beaucoup, et même d’Espagne et d’Italie.

À chaque pas, le beat se fait de plus en plus prégnant, les organisateurs de plus en plus nombreux, le jeu de lumières de plus en plus prometteur. Et on n’est pas au bout de nos surprises. Une fois passée l’étape de la donation obligatoire, nous gagnons les coulisses de la teuf, déjà noire de monde. Puis son centre névralgique, à savoir un immense mur de son, surmonté de deux toiles géantes et de lights qui arrosent de manière frénétique une prairie bordée d’arbres.

<span style="text-decoration:underline;">Rien de glauque à l’horizon</span>

Au milieu, 700 à 1 000 personnes âgées de 18 à 45 ans prennent littéralement leurs pied en écoutant de la techno plus ou moins dure, plus ou moins lourde. À part quelques chiens qui zonent ici où là à la recherche de leurs maîtres, rien de glauque à l’horizon. Bien au contraire. Ravis par l’engouement suscité, les organisateurs, pas si taiseux que ça, semblent satisfaits.

En neuf heures exactement, ils ont réussi leur pari : recréer un “village” où le public va pouvoir vibrer des heures durant au rythme des basses, manger des nems et des crêpes, acheter des tee-shirts, boire des coups à 1 €, jeter ses mégots dans des poubelles.

Le tout dans un décorum réussi rappelant une sombre raffinerie à ciel ouvert. Le derrick factice planté à côté de la tente réservée aux DJ’s fait un tabac. Et vu l’intérêt “positif ” que lui prêtent quelques teufeuses, l’objectif de notre photographe fait de même...

<span style="text-decoration:underline;">Une poignée de gendarmes</span>

Il est plus d’une heure du matin quand on revient sur nos pas. Et on découvre alors que la rave a étendu ses tentacules de voitures, de tentes et d’autres “soirées” en petits comités à plusieurs centaines de mètres à la ronde. La nuit est noire, les phares n’en finissent plus d’éclairer le chemin du retour.

Les gendarmes sont toujours là, à l’entrée. Mais une poignée seulement. Ils assurent la sécurité, ne filtrent plus. C’est peine perdue, la soirée ne fait que commencer.
Midi Libre du 03/09/13
JÉRÉMY BEAUBET

<div style="border: 1px solid blue;">Rien ne sert de courir! non sa sert à rien !!!</div>
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